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Présentation
J'adore dessiner les
rapports hommes-chiens!
Quand j'ai eu ma chienne
Vaudoo, j'ai d'abord commencé à la dessiner pour apprendre
l'anatomie de ce drôle de chien: le bull-terrier anglais.
Puis elle est vite
devenue ma muse.
Au fil des balades et
des rencontres, j'ai pu me rendre compte de la mauvaise image
dont souffrent certains chiens (et leurs maîtres!).
Les idées reçues quand à
leur caractère et leur éducation m'amusaient et me désolaient en
même temps… J'ai eu envie de mettre en image quelques scènes de
vie pour montrer ma vision des choses (ou celle de mon chien)
pour faire rire, pour dédramatiser ou pour faire réfléchir
autour des relations hommes-chiens.
Liselotte (Lisa Marcel Isirdi)
http://vaudoo.blogspot.com
dessins
sous copyright Lisa Marcel Isirdi
Les thèmes abordées
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Il est I N G E R A B
L E
dessin sous copyright Lisa Marcel Isirdi
Passez la souris sur le dessin pour l'agrandir
Votre chien est ingérable !
Après avoir traité de l’apprentissage de la solitude, des
destructions et des comportements sexuels parfois théâtralisés,
nous nous intéressons aujourd’hui aux attitudes de nervosité du
chien familier. Certains individus sont effectivement des agités
perpétuels.
Celui-ci aboie pour tout et n’importe quoi. Celui-là sursaute au
moindre bruit, un stylo qui tombe le met en transe. Un autre est
sans cesse en mouvement, il suit tout le monde à la trace. Il y
a aussi celui qui bondit dans tous les sens pour qu’on le sorte
et ne se calme qu’au bout de 10 minutes de marche sportive à
l’extérieur.
On peut encore citer le chien qui fait des bêtises en présence
de ses maîtres, et celui qui a besoin d’être l’objet de toutes
les attentions, quitte à mâchouiller un objet ou uriner si l’on
ne s’occupe pas de lui dans la seconde. Arrêtons-là
l’inventaire, non exhaustif, car il y aurait de quoi remplir des
pages entières.
Des excès parfois alimentés involontairement par les maîtres
Avant tout, il est nécessaire de faire un peu d’introspection.
Il est possible que ce soient les attitudes des maîtres qui
fassent naître ces manifestations chez l’animal. Il peut même
arriver que l’on habitue le chien, sans même s’en rendre compte,
à être constamment renforcé dans ses demandes. Exemple : il mord
les chaussons, on le gronde systématiquement. Il sait maintenant
comment procéder pour être le centre de l’attention. Car en
recevant des réactions à chaque proposition qu’il fait, il
apprend comment faire cesser les actions des humains pour que
l’on s’occupe de lui.
Se gérer soi-même
La stratégie à mettre en place serait donc, pour les personnes
qui vivent au quotidien avec ce chien excessif dans ses
comportements, de rester impassibles en toutes circonstances.
Par cette méthode, il faut savoir que l’on va majorer
provisoirement les tensions chez ce chien-là pour finir par
l’apaiser.
L’exercice à pratiquer est le suivant : Médor est habitué à
obtenir une réponse lorsqu’il s’agite (des remontrances,
souvent), mais à présent, plus personne ne réagit. Il va donc
augmenter ses comportements, insister plus fort puisqu’il sait
que tôt ou tard, il aura ce qu’il veut, de l’attention.
Mais si malgré toutes ses tentatives, il constate qu’il n’a plus
le pouvoir de faire s’énerver ses maîtres, il va se calmer,
durablement.
Attention, cela prend du temps et il faut avoir rangé les objets
fragiles au préalable !
Bien sûr, il y a un certain nombre d’autres règles à appliquer
au quotidien, mais il est important de commencer par se gérer
soi-même, dans le but d’instaurer définitivement un changement
de comportement chez le chien.
Cette expérience sera profitable à tout le monde : par
l’apaisement du chien, on l’aide à mieux contrôler ses émotions
et on recréé un climat de sérénité dans le foyer.
textes de la
comportementaliste Laurence Bruder-Sergent.
Auteur des livres "mon
chien c'est quelqu'un de bien", "la
cause des chiens" et "j'éduque
mon chien moi-même"
www.comportement-canin.com
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