Arrivé en France dans les années 80, c’est l’une des
races les plus en vogue du groupe des spitz, aux
naissances en nette augmentation. Tous les akitas
sont maintenant de type japonais, alors que le «
type américain » coexistait au départ. Après le
refus de ce dernier type qui n’était plus confirmé,
une nouvelle race est née suite à sa reconnaissance
officielle : le grand chien japonais, ou great
japanease dog, qui reste bien plus rare en France.
Malgré de grandes différences, il leur reste des
points de ressemblance de physique et de caractère.
Des
oreilles « en casquette » typiques sur les chiots.
Elles se redressent petit à petit mais resteront
bien plus pointées vers l’avant que chez le grand
chien japonais.
L’histoire de l’akita est largement expliquée par le
standard officiel, de façon même plus précise que
bien des standards. Voici donc ce qui est dit :
« A l’origine, toutes les races canines japonaises
étaient de petite à moyenne taille et il n’existait
aucune race de grande taille.
Dès 1603, provenant de la région d’Akita, les chiens
nommés « Akita Matagis » (chiens de taille moyenne
pour la chasse à l’ours) ont été employés comme
chiens de combat. Depuis 1868, la race a été croisée
avec le Tosa et avec des Mastiffs. A la suite de ces
croisements, la taille de la race augmenta, mais
certains traits caractéristiques propres aux chiens
de type Spitz disparurent.
En 1908, les combats de chiens furent interdits. La
race fut néanmoins préservée et améliorée ; elle
devint par la suite une grande race japonaise, et,
en 1931, 9 chiens d’élite furent désignés comme «
Monuments Historiques ».
Pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945) il
était courant d’employer des peaux de chiens pour
confectionner des vêtements militaires. La police
ordonna la capture et la confiscation de tous les
chiens sauf les Bergers allemands qui étaient
réservés pour des tâches militaires.
Certains amateurs essayèrent de circonvenir la loi
en croisant leurs chiens avec des Bergers allemands.
A la fin de la seconde guerre mondiale, le nombre
des Akitas étant dangereusement réduit et les chiens
se présentaient sous trois types différents :
1) des Akitas Matagis,
2) des Akitas chiens de combat et
3) des Akitas/Bergers allemands.
La
situation de la race était gravement perturbée.
Pendant la période de la restauration de la race
pure après la guerre, Kongo-go, un chien de la ligne
de sang Dew a, jouit d’une popularité passagère,
mais extrêmement importante ; ce chien présentait
extérieurement les traits caractéristiques de
l’influence de Mastiffs et de Berges allemands. Le
nombre des éleveurs d’Akita augmenta et la race
devint très prisée du public.
Cependant, des amateurs éclairés refusèrent
d’accepter ce type de chien comme vraie race
japonaise et s’efforcèrent d’éliminer les
caractéristiques des races étrangères en faisant des
croisements avec des Matagi Akitas ; le but était de
retrouver le type original de la race. Ces efforts
couronnés de succès ont permis de stabiliser la
souche pure de l’Akita de grande taille bien connu
de nos jours. »