« Maintenant bien implanté comme chien de compagnie
et d’agility, pistage..., ce berger de rennes est un
auxiliaire précieux depuis des siècles. »
Encore utilisé en Finlande, la Laponie représente un
réservoir pour cette race où les inscriptions à titre
initial sont non seulement fréquentes mais recherchées
pour augmenter les origines et la variation génétique.
Avant de devenir bergers, les Lapons ont chassé les
rennes, et l’instinct de chasse de leurs chiens a été
canalisé il y a longtemps pour donner les races
bergères. Et dans le cas du berger finnois, on pense à
des croisements avec le berger allemand au début du
siècle. Il est vrai que sa fourrure est plus courte que
celle de ses cousins, et qu’il est le seul à ne pas
avoir la queue plaquée sur le dos.
L’histoire a réparti le territoire lapon sur les trois
pays scandinaves et la Russie, séparant définitivement
la sélection de races très proches. Avec quatre races
bergères scandinaves (le berger finnois de Laponie, le
chien suédois et le chien finnois de Laponie, ainsi que
le samoyède), admis depuis toujours dans les tentes de
peuples pacifiques, le monde moderne hérite d’une
sélection pour la compagnie millénaire !
Le berger finnois de Laponie a été reconnu en tant que
race indépendante le 10.12.1996. Jusque là, il ne
formait qu’une seule race avec celui qui a été reconnu
sous le nom de chien finnois de Laponie (ou lapinkoïra).
En effet, leur caractère est quand même différent, et la
longueur du poil les différencie, ainsi que le port
d’oreilles et de queue (oreilles toujours droites et
queue non plaquée sur le dos chez le berger).