ORIGINE
Les
historiens divergent concerant les origines du Cocker.
Pour les uns, il faut suivre Gaston
III Phoebus, Comte de Foix et Vicomte de Béarn
(1331-1391), dans son "Livre de chasse" rédigé
à la fin du XIV° siècle, qui affirme que les spaniels
descendent d’un croisement entre épagneuls
et lévriers d’Orient lors des croisades du
Moyen-Age.
D'autres au contraire, soutiennent que le
terme spaniel, au lieu de venir d’Espane – spanish
en anglais, soit issu d’un mot en vieux français
« s’espagnir » qui signifie se coucher
et qui décrit très bien ces chiens se couchant après
avoir débusqué du gibier. Ce terme « s’espagnir »
aura donné en français épagneul et spaniel en
anglais. Dès le XIV° siècle, la présence de
spaniels est attestée outre-manche.
Au
XVIII° siècle, un type particulier de spaniel est sélectionné
et devient le "cocking spaniel" du nom de
son gibier de prédilection, la bécasse, en anglais
"woodcock". La sélection fut opérée par
les ducs de
Marlborough en leur château de Blenheim.
Au
siècle dernier, les éleveurs anglais décident
de fixer un type de spaniel et le terme de
cocker-spaniel" apparaît dans les années 1850
En
1892, le Kennel Club britannique reconnaît la race.
Le standard de la race est fixé en 1901. Les cockers
anglais et américains doivent leurs caractéristiques
à un ancêtre unique et illustre : Obo, né le
14 juin 1878. Obo est le premier cocker, il est noir
et ne pèse qu’une dizaine de kilos pour 25cm au
garrot. Les éleveurs travaillent alors pour concevoir
des chiens aussi bon pour la chasse que pour les
expositions.
Photo
des Cockers de la Boissière
www.dcs-belgium.com/cockers/
En
France, le Spaniel Club Français est créé en 1898
et le standard est codifié en 1904.
Très
vite, le cocker devient la coqueluche des français et
dans les années 1970, le cocker est le chien à la
mode. Certains se lancent alors dans l’élevage
pensant y faire fortune, ne travaillent pas sur les
lignées et c’est ainsi que l’on voit apparaître
certains cockers trop grands, hypertypé, agressifs et
avec des défauts de construction. Le cocker perd
alors des adeptes et le public français délaisse la
race.

Photo des Cockers de la
Boissière
www.dcs-belgium.com/cockers/
Actuellement,
le cheptel est issu d’éleveurs de passionnés qui
ont repris la race en main, ont éloigné de la
reproduction les chiens ne correspondant pas au type.
Maintenant,
la race a retrouvée toutes ses qualités.