
    
      On peut dire que l’un des 
		grands avantages des races de type spitz et primitif est qu’elles sont 
		rustiques, sans problème de santé particulier, et bénéficient d’une 
		longue durée de vie. En effet, elles ont été sélectionnées par un 
		environnement parfois dur et hostile, vivant en symbiose et coopération 
		avec l’homme.
 
	
      Cette sélection est celle 
		qui ressemble le plus à la sélection naturelle des animaux sauvages. 
		Comme la sélection naturelle n’existe plus, il faut néanmoins être 
		vigilant, sinon ces avantages se perdront. Cette sélection doit se faire 
		à chaque génération impérativement. La sélection du monde moderne doit 
		être préoccupée par cela, sinon se perdront petit à petit ces qualités.
		
    
 
	
      La sélection devrait donc 
		se faire en n’utilisant pour la reproduction que des chiens sans aucun 
		problème de santé, ceux que l’on qualifierait de « pas fragiles », et en 
		faisant des examens si besoin (Il n’y a pas que la dysplasie et les 
		tares oculaires) pour vérifier l’absence de certaines maladies connues, 
		qui ne se voient pas assez précocement sans un dépistage. 
    
 
	
      On peut quand même être 
		fiers de ces races dites « primitives », qui ont été si peu modifiées 
		par l’homme. Ce ne sont pas celles qui justifient le plus les mesures 
		qui ont été demandées pour protéger la santé des animaux (loi du 8 
		juillet 2003, ratification de la convention européenne de protection des 
		animaux de compagnie). Il est effectivement normal de tout faire pour 
		que les animaux ne dépendent pas de la médecine et de la chirurgie pour 
		pouvoir vivre. 
    
 
	
      L’eurasier fait partie des 
		races de grande taille, donc dépistées pour la dysplasie de la hanche. 
		Son standard signale qu’il faut refuser les chiens atteints de problèmes 
		de paupières, héritage de la race chow-chow, mais ces problèmes sont 
		bien rares. Il faut aussi surveiller les aplombs des pattes, l’absence 
		de problèmes de jarrets trop droits et peu stables.