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Le bull terrier est issu d'un croisement entre un bulldog et un terrier. Du bulldog, le bull terrier a pris l'absence de sensibilité au niveau de la peau, le courage et la férocité au combat. Du terrier, il a pris l'endurance.
Il est utilisé tout au long du XIXème siècle dans des combats (bull baiting) qui l'oppose à des taureaux (bull en anglais) et à des ours. Il combatte aussi des rats affamés dans une arène close ; en un temps limité il doive en tuer le maximum. Ces combats se sont énormément développés du fait du penchant pour les paris des britanniques et de leurs goà»ts pour ce type de spectacles. Les chiens sont alors d'une férocité redoutable et ne reculent devant rien ; ils sont devenus difficilement contrôlables et en 1835 le Parlement britannique interdit les combats entre animaux.
Les combats se poursuivent pourtant dans la clandestinité.
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Parallèlement, James Hinks, un passionné de ce type, sélectionne des chiens et élabore l'ancêtre Bull Terrier actuel qu'il présente en 1860 à Londres. Cette chienne, Pussy, a une robe entièrement blanche et était plus fine et plus longue que les autres chiens. Les réactions de ses détracteurs ne se font pas attendre car ils voient en elle plus un mannequin qu'un combattant. James Hinks leur proposa alors d'organiser un duel entre sa chienne et n'importe quel autre chien ; le vainqueur se verrait attribuer une coquette somme et une caisse de champagne. Le combat eu lieu à Londres et en trente minutes Pussy triompha de son adversaire. Le lendemain même, elle était présentée à une exposition canine et obtenait son premier prix à un concours de beauté ! C'était le début d'un certain engouement pour la race que les Britanniques baptisent alors Bull terrier. Chacun s'active et croise des chiens pour arriver à ce type : une tête en forme de ballon de rugby, une robe immaculée, des oreilles dressées, et une certaine finesse qui lui donne beaucoup d'élégance.
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En 1895, une nouvelle loi britannique interdit la coupe des oreilles. Les bull terriers se retrouvent alors avec des oreilles pendantes qui gâchent leur ligne. Un nouveau travail de sélection s'opère pour les redresser.
Passé cette difficulté, un autre problème surgit alors : de nombreux chiots souffrent de surdité dès la naissance. Cette tare serait due à la couleur blanche de la robe, mais cette thèse ne fait pas l'unanimité.
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Les spécialistes décident tout de même d'introduire du sang de Staffordshire bull-terrier afin d'apporter quelques pointes de couleurs. C'est ainsi que les robes commencent à se colorer.
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La race est alors fixée alors et celle-ci est reconnue officiellement par le Kennel club en 1933. Sa renommée et son succès se développent surtout dans les pays anglo-saxons après la dernière guerre. Les bull terrier sont actuellement 20.000 en Grande-Bretagne et aussi très nombreux aux États-Unis, au Canada et en Afrique du Sud et en Australie. En Europe le succès de bull terrier est plus tardif. Plus particulièrement en France ses débuts datent des années 1990. Mais le succès est fulgurant, la demande est actuellement deux fois supérieure à la production.
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Il existe aussi un bull terrier miniature, qui est reconnu officiellement depuis 1943, mais existe depuis les origines. Son gabarit est beaucoup plus petit puisqu'il fait environ 9kg et seulement 35cm au garrot. Par contre il a un tempérament très vif qui fait qu'il ne vit pas forcément bien en appartement.
Bull
Terrier - Origine
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