BROSSAGE ET SOINS QUOTIDIENS DANS LA COMPLICITE AVEC SON CHIEN


Sujet : Brossages et soins quotidiens dans la complicité


Pour être beau, bien dans ses poils, dans ses coussinets et dans sa tête, le chien doit pouvoir vivre les brossages, le bain, l’essuyage, le séchage et les manipulations diverses, comme des moments de complicité avec ses propriétaires.

Faire rimer hygiène et complicité

Au-delà de le nourrir et le promener, prendre bien soin de son chien c’est savoir le brosser, le laver, examiner et nettoyer les parties délicates de son corps que sont les yeux, les oreilles, les pattes et les ongles, le sexe, etc… Le tout dans la complicité.
S’ils sont réalisés dans la bonne humeur et avec la coopération du chien, tous ces soins participent à sa bonne santé générale.

A poils longs ou courts, l’animal aura besoin toute sa vie d’un entretien régulier, et grand est le risque que ces manipulations deviennent une corvée pour tout le monde, si l’on ne s’y prend pas avec un minimum de méthode et de calme.
Le chien ne peut pas savoir que tous ces soins élémentaires sont pour son bien, et les lui faire aborder sous trop de contrainte peut le conduire à des réactions de franche résistance, voire des réactions agressives pour certains.

Dès le plus jeune âge

L’initiation à ces soins doit être conduite dès le plus jeune âge du chiot, en favorisant sa confiance. C’est encore plus impératif pour un chiot d’une race qui doit être toilettée à l’âge adulte, et qui ainsi sera plus coopératif lorsqu’il devra fréquenter les salons de toilettage (expérience que l’on pourra d’ailleurs lui faire vivre vers l’âge de 4 mois, car une familiarisation précoce en fera un adulte d’autant plus paisible en ces circonstances... attention donc au choix du professionnel!))

Obliger, rudoyer et infliger des douleurs au chiot pour les premiers brossages, essuyages de pattes, bains, séchages et autres examens corporels, n’engagerait certes pas le petit animal à la confiance dans les contacts et interventions futures.

Déterminantes pour le restant de la vie du chien, ces premières séances de soins et manipulations ne doivent donc créer ni peur ni douleur. Vécues positivement par le chiot, elles le préparent à vivre sans inquiétude majeure, toutes les futures et inévitables contentions chez le vétérinaire et chez le toiletteur.

Le travail de ces différents techniciens s’en trouvera plus facile et confortable pour eux, et moins stressant pour l’animal.
Profitons-en pour ajouter que si leur approche ne devait pas être aussi douce et respectueuse qu’il est possible (suivant les circonstances) il y aurait alors lieu de faire immédiatement le choix de professionnels plus habiles et patients.

Les différents soins à réaliser

Pour initier aux soins, il est préférable de choisir des moments de la journée où le chiot est plus calme et de faire preuve de patience et persévérance pour l’habituer très progressivement à toutes sortes de contacts qui ne doivent cependant pas durer trop longtemps au début (10mn suffiront avec un chiot vif et turbulent).

Si l’éleveur a déjà fait un bon travail de manipulation de ses chiots, il est alors bien plus facile d’avoir un petit animal disponible et coopératif pour ces initiations à divers soins, qui ne doivent jamais se transformer en jeux avec agitations et mordillements.

A noter dès à présent, qu’il est capital de commencer par ne jamais prêter ses mains à des mordillements du chiot, dans les jeux ou caresses du quotidien. Stopper abruptement tout contact corporel et rediriger le petit animal vers un os à ronger par exemple, le décourage de ces comportements.
S’il devait y avoir persistance, le Caniconsultant aidera à réorganiser plus harmonieusement tous ces contacts.

Côté pelage, tous les chiots ne sont pas logés à la même enseigne. Poil court ou long fera toute la différence de fréquence et méthode pour les entretenir.
Au delà du soin du poil, un brossage régulier permet de déceler des parasites externes (puces ou tiques par exemple), des irritations ou autres altérations de la peau.

Les oreilles (tombantes, surtout) sont à surveiller et le pavillon peut être nettoyé avec des lingettes spéciales. Certains sujets de petites races ont les yeux fragiles et il faut les habituer à de fréquents et délicats nettoyages des contours de l’oeil (là aussi des lingettes du commerce sont hygiéniques).

Coussinets et ongles des pattes doivent aussi être examinés. Des palpations douces permettent de vérifier l’absence de corps étrangers et des petites frictions avec un petit linge à tous ces niveaux, préparent le chiot à l’essuyage de ses petites pattes sales quand il sortira par mauvais temps (Attention là aussi à ne pas tolérer les mordillages de la serviette !)
C’est ainsi que petit à petit le chiot se familiarise à ces manipulations affectueuses, qui deviennent son ordinaire et qu’il n’a donc pas à redouter.

Le brossage

Pour les chiots à poils courts, un brossage à brosse douce permet d’éliminer poussières et poils morts (sans casser les autres) et de stimuler la circulation sanguine cutanée.

Quelques minutes de brossage chaque jour feront de lui un adulte paisible et facile à entretenir, qui pourra alors n’être brossé qu’une fois la semaine (ou deux fois lors des mues de printemps et d’automne)

Un chiot à poil long aura besoin de beaucoup plus de temps à lui consacrer. Une fourrure trop emmêlée rendant le démêlage douloureux, un brossage journalier est nécessaire pour ne pas en arriver à faire souffrir le chiot (l’accumulation de nœuds et de saletés favorisant d’autre part les problèmes cutanés !)

D’abord faire le choix du bon matériel en prenant une carde à picots (conseils pour le matériel et les produits spécifiques adaptés à une race, auprès du toiletteur).
Prendre le temps et s’armer de patience et douceur pour brosser quelques mèches en les tenant à la racine, afin de ne pas tirer sur la peau en même temps. Une petite surface du corps à la fois et procéder en plusieurs étapes si nécessaire, mais ne jamais montrer de colère afin que le chiot n’assimile pas la séance de brossage à une torture.

Dans tous les cas, on peut féliciter le chiot pendant les manipulations s’il s’y prête sans bouger et pourquoi ne pas le récompenser à la fin de la séance avec une petite friandise et une promenade.

Danièle Mirat – Caniconsultante
Site Internet : http://www.communicanis.com
Avec la collaboration de Patricia Marie - toiletteuse

 

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