Par la suite, j'ai appris que les médecins
des pharaons faisaient un large usage de l'ocre
jaune, terre argileuse imprégnée d'oxyde de fer. Ainsi
soignaient-ils les plaies, les maladies de peau et même
certaines affections internes.
L'argile était aussi à l'honneur chez
les Grecs comme chez les Romains, où il soignait
les brûlures ou les em-poisonnements.
Ne trouve-t-on pas
encore aujourd'hui, sur tous les marchés mexicains, ces
petits sachets d'argile poudreux que l'on conseille aux
touristes désireux de goûter la cuisine locale sans
craindre... les désordres intestinaux ?
Les bêtes, et plus particulièrement les animaux
sauvages d'Afrique, ne se fiant qu'à leur instinct,
mangent de la boue d'argile pour améliorer leur condition
physique. Dans la forêt des Ardennes, les sangliers
blessés recherchent cette boue pour soigner leurs plaies.
L'élément le plus important contenu dans l'argile est
la Silice -Silicea en
homéopathie-, grand remède des suppurations chroniques,
des bronchites des animaux du troisième âge rhumatisants
et vite fatigués. C'est pourquoi l'argile figure en bonne
place dans la trousse que nous proposons.
De quelle manière agit
exactement l'argile? Nous ne le savons pas encore,
mais nul doute que des hommes de science se pencheront sur
ce problème et, alors, ce qui aura été longtemps
considéré comme un "remède de bonne femme"
aura enfin droit de cité.