Dès l’époque
Néolithique, au 6ème millénaire AV.JC, les hommes en
Europe sont suivis par leurs chiens.
Des chercheurs du musée de Bonn, ont, en 1981,
identifié un petit chien aux allures de Berger
Allemand, vieux de 1 400 ans.
Des os de « canis familiaris », datant de 6 000 ans
avant JC, montrent qu’il existait alors une race «
genre terrier » et une race « genre sloughi »
Des sculptures Assyriennes présentent un Dogue,
destiné à la garde et au combat, et un Lévrier
rapide à la chasse.
Des peintures et momies Egyptiennes (datant de 2 500
AV.JC) présentent un Lévrier et un chien plus
court et plus massif. Dès 1 600 AV.JC, les peintures
et momies Egyptiennes représentent un berger, un
chasseur, un gardien, un basset.
LE BERGER ALLEMAND
Le Berger Allemand descend du Berger Persan qui lui
même descend du « canis familiaris metris optimac »
dont la première vague apparut en Europe, au 2ème
millénaire AV.JC grâce aux nomades asiatiques
forgerons et chaudronniers (âge de bronze)
A la fin du 19ème siècle, le capitaine de cavalerie
allemand Max Von Stephaniz à fixé et établi les
standards du Berger Allemand dénommés « Berger
d’Alsace » et « Chiens-loup »

LE BICHON MALTAIS
Venu d’Egypte en transitant par l’Asie Mineure (où
sa terre d’élection aurait été le bourg de Melita,
d’où son nom).
- La coqueluche des dames Athéniennes dés le 5ème
siècle AV.JC
- Chien favori de la renaissance
- Chien favori de madame Pompadour.

LE BOXER
Les caractéristiques de cette race, produit d’un
cocktail très compliqué, n’ont été fixées qu’à la
fin du 19ème siècle.
Le Boxer entre dans les expositions canines en 1895.

LE CANICHE
En 1743, la 6ème édition du dictionnaire universel
français et latin, définit le mot « caniche ».
Le petit chien à poil frisé a pour ancêtre le barbet
l’origine méditerranéenne. Buffon a décrit le «
petit barbet caniche ».
En France, le barbet est un chien de chasse en pays
marécageux pour pécher le canard.
Les plus petits spécimens de barbet s’appelleront
des « canichous » c’est à dire « les petits canards
».
La promotion sociale du caniche a eu lieu au 17ème
siècle, durant lequel, ce petit barbet passera du
marais au salon en se dénommant « caniche ».

LE TECKEL
Le Teckel es catalogué dans les textes germaniques
anciens traitant de la chasse sous le nom de sa
spécialité cynégétique « dachshund » soit chien
de blaireau : il s’agit du Teckel à poil ras.
Au 18ème siècle, le Teckel à poil dur est
obtenu par croisement avec le schnauzer.
Au 19ème siècle, le Teckel à poil long
est obtenu par croisement avec l’épagneul. Le Teckel
débarque en Angleterre vers 1840, et, la reine
Victoria en lance aussitôt la mode.

LE SCHNAUZER
Chien natif du Wustemberg d’origine très lointaine.
En tout cas, il existait au début du 17ème siècle :
une statut de Stuttgard « Le veilleur de nuit et son
chien » qui date de 1620 et représente un spécimen
de Schnauzer.
Schnauzer géant et nain sont apparus vers 1880 : le
géant par simple croissement, le nain par sous
alimentation des chiots.

L’ÉPAGNEUL
Le « chien couchant » (par opposition au «
chien courant ») est l’aïeul médiéval de tous les
épagneuls. Il était le produit d’un croisement entre
chiens courants à poils long des croisés et lévriers
du Proche Orient.
L ‘épagneul prospéra en France et devient l’épagneul
Français qui devait donner naissance à l’épagneul
Breton dont les caractéristiques ont été fixées à
partir de 1907.

LE LEVRIER
Le grand lévrier d’Egypte est visible sur des
bas relief pharaoniques datant de 4500 ans. De ce
grand lévrier, sont issus : le sloughiarabe, le
greyhound anglais, le barzoï russe, le saluki
persan, le tazion afghan.
En France, un arrêté de 1844, interdit son
utilisation cynégétique, car ses pointes de vitesses
(90 km/heure) ne laissaient aucune chance au gibier
à poil dont le lièvre.
Aussi, les qualités spécifiques du lévrier sont
utilisées dans la compétition des courses, en grande
faveur en Europe dès le début du 20ème siècle.
Cette compétition des courses est apparue en France
en 1930 avec le grand cynodrome de Courbevoie qui a
été fermé en 1951.
Le lévrier le plus utilisé pour la chasse au lièvre
électrique est le greyhound, la star des
cynodromes.

LE FOX TERRIER
Pline l’Ancien, dans son « histoire naturelle »
raconte que les légionnaires de Jules César,
débarqués en Grande Bretagne trouvèrent « des petits
chiens qui savaient suivre leur proie jusque dans sa
tanière » : sans doute, des fox terriers.
Le fox terrier est populaire en Angleterre dès le
14ème siècle. En 1570, sous le règne d’Elisabeth Ier
, le fox terrier est décrit par un médecin
naturaliste.
En 1862, le fox terrier est présenté pour la 1ère
fois en exposition à Birmingham. En 1876, les
caractéristiques du 1er standard de la race sont
établies et font mention des deux variétés à « poil
lisse » et à « poil dur ».
Le type du fox terrier est définitivement fixé au
début du 20ème siècle.
Vers 1880 le fox à poil lisse fait son apparition en
France pour la chasse au renard et au blaireau entre
les 2 guerres mondiales, le fox à poil dur connaît
en France une grande vague.

LE CHOW-CHOW
Ce lointain petit fils du loup boréal a vécu depuis
des millénaires dans sa seule patrie : la Chine où
il est commun : chien de traîneau dans le Nord,
chien de chasse dans le Sud où il faisait le ver
faisans et francolins ; il était aussi élevé pour sa
fourrure douillette et sa chair savoureuse.
En 1880, l’Ambassadeur de Chine ramassa un 1er
spécimen à Londres. L’élevage du Chow-chow en
Grande-Bretagne débute en 1890.
Le Chow-chow est admis au sein du kennel club
anglais en 1894.

LE COCKER
Est un épagneul anglais originaire d’Espagne. Les
caractéristiques de sa race ont été fixées et
étalonnées en 1893. Son arrivée en masse en France
remonte au début du siècle.

LE PEKINOIS
Le Pékinois est un épagneul de petite taille, à
longs poils soyeux, à la face aplatie, aux oreilles
tombantes, originaire de Chine.
Depuis quelques siècles, en Chine, il est obtenu par
croisement d’un très ancien chien de compagnie des
empereurs chinois avec le terrier tibétain.
L’exportation des pékinois, propriété de la famille
impériale, était interdite.
Dès le début du règne de l’impératrice douairiere
Tseu-Hi (1864-1908), la race a dégénéré dans son
pays d’origine et l’impératrice avait édicté les
règlements relatifs à l’élevage de cet épagneul.
Après la prise de Pékin par un corps expéditionnaire
franco-anglais en 1860, cinq de ces chiens
parvinrent en Angleterre, ramenés par des officiers
britanniques, et l’un d’eux fut offert à la reine
Victoria.
De ces cinq spécimens et de quelques autres
rapportés en fraude également à la fin du 19ème
siècle, descendant tous les pékinois d’occident.
Les premiers sujets furent exposés en France et en
Angleterre en 1864. Le Pékinois a son club français
depuis 1904.

LE DALMATIEN
Peut-être vraiment originaire de la Dalmatie,
peut-être descendant du braque du Bengale.
Il connaît une 1ère vogue dans l’Italie du 17ème
siècle, puis une seconde vogue dans le France et
l’Angleterre du 18ème siècle.
Puis, le Dalmatien passe par une longue période
d’indifférence.
En 1956, les « 101 Dalmatiens » de Walt Disney le
remet en vogue.

LE DOBERMANN
Vers 1860, Dobermann, employé à la fourrière d’un
bourg de Thuringe, entreprend de créer une race de
chiens de garde à partir des animaux condamnés qu’il
aurait dû détruire.
Cette technique de sélection est loin d’être
hérétique, puisqu’il obtient la magnifique race du
Dobermann
En France, le Dobermann a été présenté pour la 1ère
fois en 1917 à Lyon.

LE SAINT-BERNARD
Le Saint-Bernard serait un ancien habitant de la
Mésopotamie. Les spécialistes émettent cette
hypothèse en comparant les caractéristiques du
Saint-Bernard avec celles des chiens visibles sur
les bas-reliefs de haute Mésopotamie devant de 2500
ans au moins.
De là le Saint-Bernard emprunte les routes du
commerce et des invasions, passe par Athènes et Rome
et s’installe en Suisse, après la guerre des gaules,
sensiblement au début de notre ère.
Vers le milieu du 17ème siècle, il fait son entrée à
l’hospice du grand Saint-Bernard et développe ses
qualités grâce au travail sélectif des moines.
Les standards de la race seront définitivement fixés
en 1887, au cours du Congrès international de
Zurich.
