
Victoria
et Sharp
Plus
tard le collie Sharp
devint le préféré de la reine et était très fier
de sa position à la cour ; il se montrait
arrogant et agressif avec les individus ou les chiens
qu’il jugeait de qualité insuffisante. Bien
d’autres chiens seraient encor à citer.
Inviter
à Paris, par Napoléon 3 et Eugénie, elle fut logée
à saint Cloud dans une superbe résidence et déclara
qu’il ne lui manquait plus que son chien pour se
sentir « chez elle ». Trois jour plus
tard, elle eut la surprise d’être accueillie par
les aboiements de son chien favori,
un
loulou de Poméranie. Courtoisie de
l’Empereur.
Edouard
7 : 1910
Non
initié aux affaires de l’Etat, Edouard 7 succéda,
en 1901, à
sa mère la reine Victoria. Ceci ne l’empêcha pas
de devenir un excellent souverain. Laissant son épouse
dans la propriété de Sandringham, il continua sa vie
de vieux garçon itinérant avec son chien qui
l’accompagnait partout sur le continent.
Jack,
un petit terrier irlandais au poil dur, était
peu accommodent. Sans sommations préalables, Jack
sautait sur les visiteurs qui s’approchait trop du
roi. Jack se contentait de les effrayer, s’il
trouait parfois leur pantalon, il ne mordait jamais.
Lors des grandes réceptions, il prenait plaisir à
grignoter les queues de pie ou les robes longues des
invités. Tant pis pour les dégâts. A Parie, Jack
avait le droit, sous la surveillance d’un garde de
police, de se promener sans laisse dans le jardin des
Tuileries. Une vieille dame jugeant trop familier le
comportement de Jack envers sa chienne, frappa Jack
d’un coup de parapluies. L’agent de police offusqué
par cet acte sacrilège dit à la dame :
« S’il vous plait ! C’est le chien du
roi ! » « Cela n’excuse rien, au
contraire » Répondit la dame. Fin 1902, Jack
s’étouffa en mangeant.
Très
attristé Edouard 7 confectionna un bracelet avec le
poil du chien
en
souvenir sur son secrétaire. Jack fut remplacé par
Caesar,
un fox terrier blanc à poil dur. Son maître
lui fit parcourir l’Europe et Caesar rencontra tous
les empereurs, rois, présidents et premiers
ministres. Caesar avait une certaine allure et
beaucoup de charme. Vif et malicieux, il pouvait
devenir agressif quand quelqu’un s’approchait trop
de son maître. Le rois aimait à dire que son chien
était un des principaux obstacle à la politique de
l’Empereur Cordiale ! Mais Edouard n’avait
pas l’autorité suffisante pour imposer à Caesar un
comportement plus pacifique : agitant sa canne
« toi le vilain chien, tu es vilain »,
Caesar répondait en remuent sa queue et le rois se
mettait à sourire. Ceasar avait son propre domestique
qui le brossait et le baignait, le roi avait le privilège
de le nourrir. Alors qu’il rendait visite au rois,
G.Clémenceau demanda au roi s’il allait, à son
retour en Angleterre, mettre son chien en quarantaine
pour respecter la loi. Certainement pas lui répondit
le roi « je fais les lois, ne puis-je donc pas
les violer ? ».
Edouard
mourut en 1910 et Caesar fut inconsolable et fut
recueillit par sa femme Alexandra. Quatre après la
mort de ce chien, une petite statue de Caesar fut placée
à côté de la tombe de son maître dans la chapelle
St George de Windsor.

George
5 : 1936
Fils
d’Edouard 7, succéda à son père en 1910. Même
passion pour les chiens Il eut cinq favoris successifs :
le collie Heather pendant
11 ans, le terrier Happy
pendant 13 ans, le sealyham
terrier Jack, le cairn
terrier Snip et enfin Bob,
le petit cairn qui survécut
à son maître
Edouard
8 : 1936 (1er fils de George 5)
Avait
une passion pour les cairns
terriers. Cora, sa
favorite, dormait sur son lit. Souffrant de
rhumatismes, son maître fit construire un petit
escalier pour qu’elle puisse monter sur le lit. Par
amour pour Wallis Simpson, il abdiqua après 11 mois
de règne. Il quitta l’Angleterre avec
son
cairn terrier Slipper après lui avoir acheter
de nombreux produits de luxe de toilettage pour chien.
En 1937, Slipper mourut après avoir été mordu par
une vipère sur un terrain de golf. Traumatisé par
cette disparition, Edouard se convertit aux
carlins
ce qui les rendit très populaire en
Angleterre.
George
6 : 1952 (2ème fils de George 5)
Avec
George 6, sa femme Elisabeth et leurs filles, nous
arrivons à la famille royale actuelle. George et
Elisabeth décidèrent dès avant leur règne, en
1933, d’acheter un corgi
peurbroke. Dès le couronnement de George 6 en
1936, le corgi est le chien royal par excellence.
Les
corgi, d’origine galloise, était utilisés pour
conduire et garder les troupeaux par des mordillements
appropriés et savait éloigner les intrus. Le corgi
favori royal s’appelait Rozavel,
surnommé Dookie, et était
le compagnon de jeu préféré des deux filles
Elisabeth et Mayaut.
Dookie
était un bon « bouvier » qui n’aimait pas que
visiteurs ou domestiques s’approchent trop près de
ses maîtres et les mollets de ses importuns n’était
pas à l’abri. Lors des réceptions, le roi devait
l’éloigner par prudence. Pour la dynastie des
corgis, Dookie eut un compagnon Lady
Jane. Ils s’aimaient « sans résultat » de
progéniture.
On
fit donc appel à une autre compagne
Taffertaffy
qui donna deux petits chiots Crackers
et Carol. Cracker fut le chien préféré de la
reine Elisabeth, l’actuelle reine mère, et vécut
quatorze ans.
Lady
Jane devint le chien favori de la fille Elisabeth
(future Elisabeth 2) et mourut écrasé par une
voiture au parc de Windsor. Lady Jane fut alors
remplacé par une autre corgi, Susan,
très choyée par Elisabeth 2.
Elisabeth
2
Elisabeth
2 succéda à son père George 6 en 1952. Après avoir
perdu Susan en 1957, s’est entourée de beaucoup
d’autres corgis royaux descendants de Crackers et de
Susan. Elle vit constamment avec une demi-douzaine
d’autres corgis. Elle
fait dîner elles même ses petit chiens à 5 heures
dans des couverts en argent. Il n’est pas rare que
les enfants de la reine se plaignent de ne pas pouvoir
voir leur mère tranquillement sans les chiens. Le
prince Philippe, dit-on, trouve parfois envahissants
ces p….. de chiens !